Ademe une communication écologique sur-mesure !

Nous savons depuis quelques années que la communication traditionnelle (print) à travers des prospectus publicitaires ou du publipostage (mailing papier) ou les catalogues produits, doit s’adapter aux contraintes écologiques et environnementales. L’idée n’est pas de faire du zéro papier mais de rester dans une la ligne de communication écologique qui respecte les principes prônés par les défenseurs de l’environnement dont l’ADEME est un acteur majeure.

Une communication éco-responsable avec l’ADEME

Voici quelques exemples de réalisation graphique par Desjeux Créations, pour différents projets de l’ADEME qui respectent les critères d’éco-communication :

Comment faire du marketing direct (MD) écologique ?

éco-communication

Nous savons depuis quelques années que la communication traditionnelle (print) à travers des prospectus publicitaires ou du publipostage (mailing papier) ou les catalogues produits, doit s’adapter aux contraintes écologiques et environnementales. L’idée n’est pas de faire du zéro papier mais de rester dans une la ligne de communication qui respecte les principes prônés par les défenseurs de l’environnement. Il nous semble donc souhaitable d’utiliser certains principes de base qui permettent de faire du marketing direct plus “écolo » et plus respectueux de notre planète sans tomber dans le l’éco-blanchiment ou greenwashing (une pratique commerciale qui consiste à utiliser des arguments environnementaux souvent trompeurs pour vendre des produits qui ne sont pas, la plupart du temps, si verts).

Il existe aujourd’hui un certain nombre de règles, plus ou moins simples à respecter, qui ne sont pas forcément plus onéreuses, mais qui permettent de préserver l’environnement. Petit tour d’horizon de quelques principes à appliquer. Polluer n’est pas une fatalité. On peut y remédier.

 

 

Les points « verts » clés d’une approche éco-communication

Voici nos 5 points-clés pour une approche MD écologique réussie :

Eco-communication pour préserver la planète
  1. L’engagement de l’imprimeur / fabricant : il ne suffit pas d’imprimer sur du papier recyclé(1) ou PEF(2) ou FSC(3) pour faire du marketing direct écologique. Les critères d’éco-conception sont aussi lié à la gestion du papier, le tri des déchets… marqué par l’éco-label imprim’vert. Il est donc souhaitable de travailler en local pour optimiser son bilan carbone et d’opter pour un imprimeur « VERT » (PRODUIT en Anjou – une marque de territoire qui valorise les circuits courts). En fonction des technologies d’impression, il convient de privilégier les encres à base végétale qui réduisent l’utilisation de ressources non renouvelables pétrochimiques ou les encres à base d’eau qui n’utilisent pas de solvants.
  2. Cibler au mieux son public : pour limiter l’emprunte carbone et la consommation de papier il est indispensable de segmenter sa base de données pour mener une opération de marketing direct éco-responsable. Le but étant de cibler au mieux les destinataires du message afin d’éviter le gâchis du au désintérêts du courrier.
  3. Utiliser des formats standard : La conception du document en lui-même a un impact direct sur la pollution engendrée par les imprimés commerciaux et publicitaires. Il convient donc de choisir le bon grammage et le bon format. Plus le papier est léger, moins il nécessite d’émissions polluantes. Un papier de 150 g représente 50% de déchets en moins qu’un papier de 300 g. Le choix du format est également très impactant, car une imposition optimum permet de limiter les chutes de papier. Il est préférable de conserver le format traditionnels A4, A3 ou autre A5, optimum pour les machines des imprimeurs. Côté présentation et mise en page graphique, il est souhaitable de trouver un juste équilibre entre document trop aéré et une présentation trop condensée. De manière générale, il vaut mieux éviter les interlignages surdimensionnés et les espaces vides pour optimiser le nombre de pages du document.
  4. Adapter son message en lien avec son produit : On ne se décrète pas entreprise écologique juste parce qu’on utilise du papier écolo ou recyclé. Le message sur le support doit se traduit par la mise en cohérence des engagements écologiques de l’entreprise avec ses actes quotidiens. Si un annonceur propose par exemple un produit industriel réputé polluant, il pourra être judicieux d’intégrer au message une note sur les efforts produits par l’entreprise pour réduire l’impact de ses produits sur l’environnement sans tomber dans l’excès du greenwashing.
  5. Limier les emballages et optimiser le transport : Pour un bilan carbone efficace il est important de prendre en compte ces 2 points. L’emballage d’un mailing ou d’un catalogue n’est pas non plus sans impact sur l’environnement. Ainsi, il semble important de ne pas faire de supports trop volumineux, trop lourds ou trop fragiles. Côté enveloppes à fenêtre, optez plutôt pour des fenêtres en cristal (sorte de calque) plutôt qu’en PVC.  De son coté le transport fait partie de la chaîne logistique et a un impact sur l’environnement. Eviter par exemple d’acheter du papier loin du lieu d’impression. De même, autant choisir un imprimeur de la même région que le routeur car la multiplication des allers-retours a un coût écologique et peut représenter 5% du bilan carbone d’une entreprise. Enfin, anticiper son envoi pour éviter le transport express très polluant semble une meilleurs solution écologique. (lire notre article sur l’anticipation un levier de sérénité au quotidien).

Ne pas s’arrêter au message écolo et valoriser sa démarche !

Le grand public étant de plus en plus réceptif aux arguments écologiques. Vos clients seront donc sensibles à la démarche environnementale de votre entreprise concernant sa communication. Cela passe le plus souvent par l’apposition de différentes mentions et logos au dos des documents imprimés. Mais attention, selon la norme internationale ISO 14021, toute auto-déclaration environnementale doit être claire et précise ! Apporter un bénéfice écologique réel au support qui la porte. Pour exemple la démarche RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) initiée par le groupe H&M qui prend en compte les problématiques environnementale, mais également le bien être du salarié au travail sur l’ensemble des postes en France et à l’étranger. (lire notre article sur l’écologie et la communication de sensibilisation)

Définition du papier écologique :
C’est quoi un papier écologiquement responsable ?

(1) Le papier recyclé, c’est du papier fabriqué à partir de papiers usagés récupérés. C’est donc un produit fini d’usage courant. (lire article Planete eco)

(2) Le papier FSC (Forest Stewardship Council) une certification qui met en avant le fait que le produit est fabriqués à partir de fibres provenant de forêts certifiées FSC. Il existe trois labels FSC 100% | FSC recyclé | FSC mixte (lire article FSC France).

(3) Le papier PEFC (Pan European Forest Certification) La marque PEFC garantit que le matériau bois est issu de forêts qui sont gérées durablement en fonction de règles définies précisément région par région.  (lire article PEFC France)

Voir nos réalisations pour l’Ademe sur supports modulables (publisher, power point) pour une mise à jour par le client lui même

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