google ANTI scraping mesure : impact et conséquences

Google a renforcé ses mesures antiscraping de ses pages de résultats (SERP) pour lutter contre le scraping. C’est un problème majeur pour les outils qui reposent sur ce scraping, notamment face aux nouvelles mesures de google anti scraping. Même les géants du secteur sont touchés, ne pouvant plus fournir de données (il existe des API officielles de Google qui permettent de trouver des solutions techniques). C’est le cas du suivi du positionnement ou d’autres fonctionnalités liées aux SERP pour Semrush, SE Ranking et des dizaines d’autres. Idem pour plein d’outils de rédaction IA ou d’analyse sémantique. Avec ces nouvelles mesures de google anti scraping, il devient crucial pour les professionnels du digital de s’adapter rapidement. Voyons ici les impacts et les conséquences de ce changement majeur pour l’écosystème du digital. Malgré ces changements, il reste de bonnes raisons de booster son SEO.

Aucun impact sur les sites de nos clients

Même si une solution technique est trouvée, il ne faut pas oublier que c’est interdit depuis toujours par Google, même si c’était toléré dans les faits. Il est probable que Google renforce encore ces blocages à l’avenir, surtout pour se protéger du scrap des robots d’OpenAI, Perplexity et autres concurents.

Google l’interdit ici dans les CGU :

En utilisant des moyens automatisés pour accéder au contenu de l’un de nos services sans respecter les instructions lisibles par machine sur nos pages Web.

C’est également interdit explicitement ici dans les consignes sur le spam :

Le trafic généré automatiquement (également appelé trafic automatisé) désigne l’envoi de requêtes automatiques à Google. Cela inclut le scraping des résultats à des fins de vérification du classement ou autres types d’accès automatisé à la recherche Google sans autorisation expresse.

Chez DESJEUX CREATIONS, nous utilisons l’API officielle de Google Search Console et Google Analytics pour vous fournir le suivi du positionnement. Nous ne sommes donc pas concernés et n’avons donc connu aucun impact, sur les sites de nos clients. Nous pratiquons un SEO friendly en phase avec les règles de Google, donc aucun soucis.

Google resserre la vis : pourquoi le géant renforce son arsenal anti-scraping ?

Le géant de Mountain View vient de muscler significativement sa politique anti-scraping sur ses pages de résultats. Un changement majeur qui soulève de nombreuses questions dans l’écosystème digital. Décryptage des motivations derrière cette décision stratégique.

Une question de ressources et de performance

À l’heure où le trafic sur les moteurs de recherche atteint des sommets, Google doit gérer une infrastructure colossale. Le scraping intensif des SERP représente une charge significative, consommant bande passante et ressources serveur. En limitant ces pratiques, Google optimise ses performances pour les utilisateurs réels.

La bataille des données à l’ère de l’IA

Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large : celui de la course à l’intelligence artificielle. Les données sont le nerf de la guerre, et les pages de résultats Google représentent une mine d’or convoitée pour entraîner des modèles d’IA concurrents. En verrouillant l’accès à ses SERP, Google protège son avantage concurrentiel.

Un modèle économique à préserver

Derrière ces restrictions se cache aussi une logique commerciale. En redirigeant les acteurs vers ses API payantes, Google maintient le contrôle sur l’exploitation de ses données tout en générant des revenus. Une stratégie qui permet de monétiser l’accès à ses précieuses informations de manière encadrée.

La lutte contre les abus

Le scraping massif des SERP n’est pas qu’une question de ressources : c’est aussi la porte ouverte aux manipulations SEO agressives et aux tentatives d’ingénierie inverse des algorithmes. En renforçant ses défenses, Google combat les acteurs malveillants qui exploitent ses données à grande échelle.

Quelles alternatives pour les professionnels ?

Face à ce tour de vis, les professionnels devront s’adapter. L’utilisation des outils officiels comme Google Search Console, le recours aux API autorisées et la diversification des sources de données deviennent incontournables. Une évolution nécessaire pour un écosystème digital plus sain et transparent.

Cette décision de Google marque un tournant dans l’accès aux données des SERP. Si elle bouscule certaines pratiques établies, elle pourrait bien conduire à l’émergence de nouvelles approches plus vertueuses dans l’analyse et la veille digitale.

Quel impact pour le communicant (dircom ou chargé.e de communication)

En tant que dircom/chargé de communication, l’impact dépend vraiment de votre utilisation actuelle des données Google :

Impact faible si :

  • Vous utilisez principalement Google Search Console et Analytics pour vos analyses,
  • Votre stratégie de veille est diversifiée (réseaux sociaux, presse, autres moteurs),
  • Vous travaillez déjà avec des outils utilisant les API officielles de Google (Google trends API, youtube Data, custom search API…)

Impact fort si :

  • Vous dépendez beaucoup d’outils de scraping pour votre veille concurrentielle (voir notre liste ci-dessous),
  • Vos rapports reposent sur des données automatisées des SERP,
  • Vous faites un suivi très régulier des positions sur de nombreux mots-clés.

Dans tous les cas, des adaptations sont possibles :

  • Migrer vers des outils conformes
  • Renforcer la veille manuelle sur certains aspects
  • Diversifier les sources de données
  • Investir dans des solutions basées sur les API officielles de Google (Google trends API, youtube Data, custom search API…)

Pour évaluer précisément l’impact sur votre travail, il serait utile de savoir quelle part de votre veille et reporting dépend actuellement des données scrapées de Google. Prenez le temps de faire un audit numérique pour identifier les points d’amélioration et les points forts de votre présence digitale.

Ces outils de scraping Google que vous utilisez peut-être ? (et leurs alternatives)

Dans l’univers du marketing digital et du SEO, de nombreux professionnels s’appuient quotidiennement sur des outils d’analyse et de veille. Mais saviez-vous que beaucoup d’entre eux reposent sur le scraping des résultats Google ? Tour d’horizon de ces solutions et de leurs alternatives plus pérennes.

Les géants historiques du SEO

Le paysage des outils SEO est dominé par quelques acteurs majeurs qui ont longtemps utilisé le scraping. Ahrefs et SEMrush, notamment, ont construit une partie de leur succès sur cette technique. D’autres outils comme SerpRobot, Scrapy ou SERPWoo se sont également imposés dans ce domaine. Aujourd’hui, ces plateformes doivent repenser leur approche face aux restrictions croissantes de Google.

La veille concurrentielle en question

La surveillance de vos concurrents passe-t-elle par Octoparse, Import.io ou Phantombuster ? Ces outils, tout comme Bright Data (que vous connaissiez peut-être sous le nom de Luminati) ou ScrapingBee, vont devoir s’adapter. La veille concurrentielle entre dans une nouvelle ère où l’accès aux données devra se faire différemment.

Surveiller son positionnement : les outils en première ligne

Le suivi des positions dans les SERP est crucial pour tout professionnel du digital. Des solutions comme SE Ranking, Advanced Web Ranking, AccuRanker, RankTrackr ou SERPROBOT ont longtemps facilité cette tâche. Mais avec les nouvelles restrictions, comment maintenir une surveillance efficace de son positionnement ?

Les extensions navigateur : ces petits outils qui vont devoir évoluer

Vous utilisez peut-être ScrapeBox, GScraper, WebHarvy ou ParseHub pour vos analyses ponctuelles. Ces extensions, pratiques et souvent gratuites, devront elles aussi trouver de nouvelles approches pour continuer à servir leurs utilisateurs.

Vers des alternatives plus durables

Face à ces changements, il existe heureusement des solutions plus pérennes. Google propose ses propres outils officiels :

  • Google Search Console pour les données de référencement
  • Google Analytics pour l’analyse de trafic
  • Les API officielles de Google pour des données fiables

N’oublions pas non plus Bing Webmaster Tools, qui offre une alternative intéressante, ou encore des outils comme Sistrix qui ont déjà effectué leur transition vers les API officielles.

Conclusion

L’ère du scraping touche à sa fin, mais ce n’est pas une fatalité. Les professionnels du digital doivent désormais se tourner vers des solutions plus durables et officielles. Cette évolution, bien que contraignante à court terme, pourrait bien conduire à un écosystème plus stable et plus fiable pour tous les acteurs du secteur. Google veut garder la main sur son système, comme à chaque changement. Lire notre article sur l’évolution seo de son algorithme.

Vous utilisez l’un de ces outils ci-dessus ? Il est temps de penser à votre stratégie de transition. La clé du succès résidera dans la capacité à s’adapter rapidement à ces changements tout en maintenant la qualité de vos analyses.

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